mercredi 31 décembre 2008

Illusion

C'est fou comme une illustration peut parfois tout résumer...merci Franquin

mercredi 24 décembre 2008

dimanche 23 novembre 2008

Age de Glace 3

Deux trailers avec l'inénarrable Scrat! Ils s'en sont donnés à coeur joie!

Le premier :


Et le tout frais...

mercredi 19 novembre 2008

Courir - Jean Echenoz

« Je courrai dans un style parfait quand on jugera de la beauté d’une course sur un barème, comme en patinage artistique, mais moi pour le moment il faut juste que j’aille le plus vite possible »

Ces propos sont rapportés par Jean Echenoz, l’auteur du livre. Ils sont un condensé, l’essence même de ce héros que l’on va tenter de suivre, Emile.
Comme beaucoup de jeunes tchécoslovaques au sortir de la seconde guerre mondiale, Emile est promis à un avenir collectif en usine, une vie rythmée par la chaîne tout d’abord, puis peut être dans les ateliers spécialisés car après tout le jeune est plutôt intelligent et courageux. Emile traverse donc sa vie comme nombre de ses compatriotes et camarades des démocraties sociales ou républiques populaires situées de son coté du mur. Toutefois, dans cette vie quadrillée par la peur et le poids du régime, il arrive que le hasard se mêle à la chance pour engendrer un destin. Que l’originalité reprenne ses droits sous la forme d’un brin d’herbe extirpé d’une chape de béton.
Ainsi, le bon Emile se plie bon gré mal gré à une quelconque exigence et participe à une course à pieds. Il y va comme on dirait à reculons, d’ailleurs rien ne dit qu’en marche arrière il n’aurait pas aussi gagné. Et puis faut avouer quil vient de faire une découverte Emile : courir ça lui plait.
Le hasard a mis aux prises Emile et la cendrée, de leurs ébats aussi passionnés que désorganisés est né Zatopek. Le Zatopek. Ce nom qu’on croirait sorti du crane d’un inventeur au temps de la guerre froide. Emile s’est inventé Zatopek à mesure que celui-ci réinventait sans cesse la course de fond.

L’homme à ceci de commun avec l’athlète qu’il subit sa vie alors que le second subit cette douleur que lui inflige l’effort de la course. Pour se réaliser chaque partie doit en passer par là. Et d’ailleurs vu depuis la lorgnette du rideau de fer, tout ceci semble normal.
D’ailleurs l’auteur cale le rythme de son écriture sur le style de course de Zatopek. Tantôt à l’économie, en peu de mot, tantôt en piochant, puisant dans les réserves, allant chercher les mots avec autant de peine que l’athlète en a à terminer ses courses, le visage portant les stigmates des efforts produits aux prix d’intenses douleurs. L’auteur porte haut son héros, ce héros de tout un peuple. Tout au moins au début. Ensuite l’écriture se fait descriptive, le débit est fluide, le ton comme emprunt de fatalisme. On s’habitue aux exploits du sportif autant qu’on s’habitue aux promotions d’un Emile devenu militaire et qu’on peut ainsi garder jalousement selon la volonté des dignitaires du parti. Emile ne surprend plus mais reste une bien belle vitrine.

Puis un semblant de liberté éclaircit le ciel de Prague et ses environs. Les temps changent. Le fatalisme, il doit en être ainsi. Zatopek n’est plus une machine, lui même s’humanise en même que la mécanique se grippe. Il commence à perdre, amorce d’un déclin auquel aucun sportif n’échappe. Est-ce là le plus important ? Le moment n’est-il pas venu pour Emile de se nourrir de Zatopek. L’esprit de compétition n’y est plus, l’homme s’ouvre alors aux pays qu’il visite. Il compare les vies de part et d’autre de ce mur, et en vient à souhaiter que ce vent de liberté soit assez fort pour le renverser ?

Derrière le livre on sait bien que non. L’auteur aussi et toujours avec ses mots qui nous mène à la descente, à l’humiliation du héros. En effet, fort d’avoir vu cet ailleurs, Emile va s’opposer pacifiquement lors du printemps de Prague qui réprimera cette bourrasque devenue trop fort. Mais le sportif n’est plus et donc c’est l’homme qui va prendre le relais de la souffrance. Quoi de plus normal quand au s’oppose à la mère du régime.
Au bout de la course le citoyen Emile se confond avec la machine Zatopek, héros de toute une nation, symbole de souffrance et de délivrance. Jamais très beau, mais toujours debout.


lundi 10 novembre 2008

Head O State

They did it!!!
Pas du meilleur ...heu gout?!

dimanche 9 novembre 2008

Berlusconi a mosou : ça commence bien!

Le petit Nico a encore des leçons a prendre pour atteindre ce niveau!



Il réduit Obama à un gars "jeune, élégant et bronzé"...et il est content !

mardi 4 novembre 2008

YES WE CAN

Kinder 1975, A votéééééééééééééééééé!
(Au passage affiche non officielle par Sheypard Fairey...ça claque)